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vagabondage asiatique sur la route des épices et de la soie

7 septembre 2016

Retour en France via Hong-Kong

Lundi 05 septembre, temps pluvieux.

La tempête tropicale (une de plus) venant du Japon s'approche de Taîwan. Il est temps de partir.

Court vol entre Taipei et Hong-Kong (2h). Nous mettons plus de temps à attendre les bagages et à rejoindre le centre ville en bus.

Arrivée sous la pluie. Malgré la fatigue qui s'accumule après presque 4 semaines de voyage, nous repartons parcourir les ruelles de Kowloon. Fin de soirée avec un bol de nouilles au boeuf et marché de nuit de Temple Street. Le marchandage est de rigueur. Ca change de Taipei!

Mardi 06 septembre: Notre dernier jour de voyage. Nous prenons nos parapluies et partons decouvrir le beau jardin de Nan Lian et la nonnerie de Chi Lin. Un beau moment de calme et de sérénité dans cette ville trépidante. Une petite traversée de la baie avec le Star Ferry et son paysage de gratte-ciel qui donne le touris.

Un dernier repas de fruits de mer et le dernier  achat: une valise pour mettre tout ce qui déborde!

Départ pour l'aéroport vers 19h.

Le vol Lufthansa pour Munich est ponctuel à 23h20. Une bonne nuit à bord.

Arrivée en avance à Munich ce mercredi matin. Tous bien rentrés à Lyon et Marseille.

Fin d'un voyage dense, riche de sa diversité, hors des sentiers battus et du temps qui passe.

 

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7 septembre 2016

dernier jour à Taipei

Dimanche était notre dernier jour dans la capitale taiwanaise.

Le matin, nous avons pris le métro pour le nord et la ville de Beitou, célèbre pour ses sources thermales, héritage laissé par les Japonais, qui contrôlaient l'île entre 1895 et 1945.

C'est un lieu prisé durant le weekend. Nous nous attendions à voir plein de monde barboter dans les sources chaudes, ...mais non!!

Tout le monde a le nez collé sur son téléphone portable, à la recherche ... des Pokémons!

Scènes hallucinantes de familles, de groupes d'amis, par dizaine, qui déambulent dans les rues et jardins. Mouvements de foule lorsque un Pokémon rare est débusqué!! Je m'inquiète de ce phénomène hors norme auprès un monsieur d'un certain âge, accro lui aussi, et anglophone par la même occasion. Sa réponse: "chercher des Pokémons, c'est comme passer son temps à pêcher. Ca vide la tête te on est dehors à faire de l'exercice. Notre vie est stressante et ennuyeuse dans notre petite île. Les Taiwanais sont sensibles aux nouveautés et se lassent aussi très vite." CQFD

Dans l'après midi, excursion au sud de la ville, au pied de la tour 101. De 2004 à 2010, cétait la plus haute tour du monde, avec presque 510 m. Nous faisons la grimpette sur Elephant trail pour avoir le point de vue sur la ville, face à la monumentale tour.

Quand je dis "Nous", il ne s'agit que des 2 marcheurs..Les 2 autres préférant la bière et le confort d'un fauteuil à l'ombre.

Une montée 600 marches dans la moiteur. Une petite heure d'effort aller-retour...et une chemise trempée et l'effet d'un hammam en plein air.

Dans la soirée, re-marché de nuit et re-shopping et expériences gustatives. Les mangues et ananas taiwanais sont réellement parmi les meilleurs au monde.

6 septembre 2016

Sur le chemin du retour

Départ le 1er septembre pour le sud de Taïwan. Le taxi nous récupère à la gare de Hualien. Elle (le chauffeur
est une conductrice) se protège du soleil et ressemble à un Ninja. Gants blancs, chapeau, lunettes noires, masques sur le visage... Nous découvrons le superbe et impressionnant site naturel des gorges de Taroko. Temps radieux. Déjeuner dans un restaurant de cuisine aborigène. Il existe encore aujourd'hui 14 tribus aborigènes à Taïwan.
Le lendemain, route de montagne pour traverser l'île d'est en ouest. Le col le plus élevé est à 3275m. Gérard est blanc comme un linge et n'a pas la force de prendre le déjeuner.
Nous arrivons à Taichung, 3eme ville du pays, après presque 10 heures de route.
Nous sortons voir le marché de nuit. Ça grouille, c'est jeune et bon enfant.
Dîner de raviolis à la vapeur. Facture à 6 euros, pour 3.
Le 3 septembre, une belle promenade en ville: visite d'une maison de thé, havre de paix au milieu de cette cité si dynamique. Puis dégustation de glace chez Miyahara. Portion gargantuesque et parfums à gogo. Nous comptons 32 parfums chocolat et thé différents (16 de chaque !)
A 14h, retour en Tgv local pour Taipei.
1h de trajet pour presque 300km.
Le soir , nous arpentons les quartiers commerçants et marché de nuit.

 

5 septembre 2016

Impressions taiwanaises

Arrivée mardi 30 août à 21h à Taipei, capitale de Taïwan. Le Boeing 747 est plein comme un œuf. La majorité des passagers sont en transit ou de nationalité Taiwanaise. Du coup, nous passons les formalités très rapidement et récupérons nos bagages tout aussi rapidement. Le taxi est au point de rendez-vous fixé. Première constatation à chaud: le Taiwanais est efficace. 1h de trajet pour le centre-ville, situé à 45km. Notre hôtel est parfaitement situé, proche de la gare centrale. Moderne et confortable. Le lendemain, visite du musée national avec notre guide francophone. Nous découvrons la fantastique collection d'art chinois, dont les pièces les plus anciennes datent de 8.000 ans. Puis un déjeuner de bouchées à la vapeur (Xiao baozi) dans une excellente gargotte. Le menu est tout en chinois. Il faut remplir le formulaire de commande soit même. Ça promet pour la suite ! Ensuite, visite du mémorial de Chang Kai Check, le père de la patrie Taiwanaise. Puis glace monumentale à la mangue. Arrêt au temple de Longshan où nous achetons des amulettes pour nous "garantir" un voyage en toute sérénité. Nous laissons notre guide au marché de nuit de Ningxia. Mélange hétéroclite de petits kiosques proposant des plats variés et des boutiques vendant un peu tout, et aussi n'importe quoi. Nous terminons cette première journée par un massage prodigué par des masseurs aveugles, aux doigts de fer... Sans gants de velours ! Nous en ressortons cassés, lessivés. A suivre
2 septembre 2016

Réflexions balinaises

Je reprends le fil du blog où je l'avais laissé hier soir. Notre dernière soirée dans la vallée de Baliem nous offrira nos ultimes écrevisses. Sautées à l'ail, frites, en beignet, un vrai délice quasi quotidien pour 3 fois rien. Ensuite, astreinte de Blog à la réception de l'hôtel, le seul endroit où un soupçon de Wi-Fi se fait sentir. Les moustiques aussi se sont fait sentir... Ici, en Papouasie, les moustiques ne vous piquent pas.. Ils vous empalent !! La vache ! Ça gratte encore une semaine après. Le 27 août, nous prenons le vol retour pour Jayapura. La compagnie Trigana Air fait de son mieux pour respecter les horaires. Une heure de retard pour un vol de 30 minutes. Nous quittons à regret nos amis Papous. Dernières papouilles et retrouvons la moiteur et le brouhaha de Jayapura. Route pour le centre ville. Le musée ethnologique est fermé. Tout attendons une bonne douche. Soirée en ville, mais franchement, y'a rien à voir ni à faire à Jayapura. Dimanche 28 août, départ matinal pour l'aéroport et + de 5h de vol pour Bali. Quel dépaysement en arrivant ! Nous connaissons tous déjà l'île des Dieux, mais nous avions oublié la modernité après les Moluques et la Papouasie. Nous voyons nos premiers touristes depuis Bangkok. Hotel pour 2 nuits à Sanur, sur la côte Est. Farniente, massages, langoustes monumentales, piscine, re-massages, re-farniente au programme. Bali offre vraiment toute la douceur de vivre. Ces 2 jours furent réparateurs pour nous permettre d'attaquer la dernière partie de notre voyage: Taïwan et Hong-Kong. Le 30 août après-midi, encore plus de 5h de vol pour rejoindre Taipei, la capitale de Taïwan. A suivre !
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1 septembre 2016

D'autres nouvelles papoues

Depuis Taïwan où nous sommes maintenant, voici des nouvelles complémentaires sur notre séjour en Papouasie. Jeudi 25 août, après une courte marche matinale, nous avons atteint le petit village d'Obia. Une dizaine de familles dans autant de huttes de branches et de palme. Accueil par les hommes, nus sous leurs étuis péniens. Le corps recouvert de poudre blanche (du kaolin ou de la boue ?) pour certains, de motifs géométriques pour d'autres. Plumes de cassoars et d'oiseaux de paradis dans les cheveux. Lances au poing. Un cri, comme une litanie, WA, WA, WA, pour nous souhaiter la bienvenue. On nous simule une bataille, pour montrer leur bravoure. Le dernier vrai affrontement avec la tribu voisine remonte à 1977. Les uns tuaient les autres pour un cochon volé. Et vice-versa. Il paraît, selon les anciens du hameau, que le meilleur morceau humain à manger reste la joue et la jambe. Nous pénétrons dans le village en franchissant la porte d'enceinte. Une dizaine de huttes autour de la place centrale. Les cochons vaquent à leurs occupations, le groin en l'air. Sur le côté, la cuisine collective où se réunissent les femmes et leurs enfants. En face, la maison des femmes où elles passent la nuit, toutes regroupées au-dessus du feu. Au fond de place, la maison des hommes. De nombreuses danses et chants ponctuent la fin de la matinée. Puis présentation de chaque habitant. Un par un, serrages de mains à la chaîne.. WA, WA, WA de circonstances, cigarettes en cadeau. D'une flèche dans le cœur, le chef du village, exécute un cochon qui n'avait rien demandé. Le feu se fait encore à la mode ancienne. Très ancienne... Avec de l'herbe sèche, 2 bouts de bois et une liane. Les femmes s'affairent à chauffer les pierres qui cuiront le cochon à l'étouffée, sous une montagne de légumes verts (comme des fougères) et patates douces. 2h plus tard, le chef partage les morceaux, les chiens rongeront les os. On discute le bout de gras, on marchande sacs et colliers. Encore un tour de cigarettes pour remercier (le Papou fume plus qu'un escadron de pompiers, la papoue tout autant). Le chef quitte ses plumes et file sur Facebook. Le Papou papote, quand il a de l'électricité et du réseau. Choses rares... surtout en même temps. Dans l'après-midi, promenade dans les hameaux environnants. A la nuit tombée, tournée des popotes dans la maison des femmes, puis échanges constructifs (en indonésien) dans la maison des hommes, à la lueur d'une bougie. Prendre 6 fois l'avion pour venir les voir, les dépasse. La France ne leur dit rien. Ils connaissent du Monde, leur forêt et leurs montagnes, leur pays, l'Indonésie, le Japon, la Chine, la Hollande, l'ex puissance coloniale, et les USA. Toilette rapide à l'eau de la source. Le Papou, lui, ne se lave pas. Jamais. C'est assez efficace pour repousser les moustiques. Notre odorat, mis à mal, confirme. Le ciel étoilé austral sera propice à une bonne, mais très fraîche nuit. Nous dormons dans des huttes à l'écart du village, sur de fins matelas à même le sol. Réveil avec le soleil. Dans la matinée, nous passons remettre des fournitures scolaires à l'école du village. C'est vendredi, jour du nettoyage. Les gamins, armés de machettes grandes comme le bras, fauchent l'herbe de la semaine. 2/3 d'absents, restés aider leurs parents aux travaux des champs. Échanges de chants Papous contre comptines bien de chez nous. Éclats de rires et photos en pagaille. Dans l'après-midi, une dernière petite marche, dans le sud de la vallée. Le retour se fera au pas de charge sous une pluie diluvienne. Nous terminons la journée au Baliem Valley Resort, hotel de luxe anachronique, situé au bout du bout d'une piste en piteux état, à plus d'une heure de route de Wamena. Un beau gâchis, dans un magnifique environnement. L'hôtel est vide. Nous en profitons pour admirer la magnifique collection de masques et boucliers des différentes tribus de Papouasie. Retour à Wamena pour notre dernière nuit. A suivre, notre séjour à Bali.
30 août 2016

A Bali

Tout va trop vite mais tout va bien. Nous sommes depuis 2 jours à Bali pour nous remettre de nos émotions et du gros dépaysement Papou. Cette semaine en Papouasie restera comme un moment marquant de nos voyages à travers le monde. La capitale, Jayapura, est moche, bruyante et humide. L'aéroport se trouve à 37km, près de la ville de Sentani. Sentani est également sans âme, poussiéreuse et tellement humide. Nous sommes sur l'équateur, et ça se sent. Entre les 2 villes, le beau lac de Sentani et ses nombreux villages de pêcheurs. Nous ferons une balade en bateaux et découvrons nos premiers Papous. Ici les nombreuses églises remplacent les mosquées, réminiscence de la grande activité des missionnaires. Nous avons pris un vol sur la compagnie Trigana Air pour Wamena, au cœur de la Papouasie, ville principale de la vallée de Baliem. 30 minutes de vol contre 3 jours de piste. Le choix est vite fait, même si la compagnie n'est pas la plus sûre... Ni la plus ponctuelle ! 1h30 de retard à l'arrivée. Vol impressionant au ras des montagnes. Pour mémoire, le plus haut sommet de l'Océanie, le mont Carstenz, culmine à presque 5000m, et se trouve à proximité de Wamena. A l'arrivée, le comité d'accueil est pour le moins surprenant: notre guide, un chauffeur, un Papou hirsute et barbu et un autre Papou, nu comme un vers, des pieds à la tête, portant seulement un étui pénien. Il sera là pour "jeter des sorts" et éviter qu'il pleuve ! Il fait frais à Wamena, nous sommes à 1700m d'altitude. Dans l' après-midi, visite d'un marché coloré puis petite marche vers 2 villages. Accueil très chaleureux. Le soir, Trinh soufflera ses bougies ! Le 23 août, une marche ardue, dans un sentier escarpé et glissant pour rejoindre un petit étang d'eau salée Nous grimpons avec 2 jeunes femmes, pieds nus (elles, pas nous !), à l'agilité surprenante. Elles portent des troncs de bananiers sur la tête. Ce seront leurs outils pour récupérer le sel., par capillarité. 5 heures d'une marche harassante pour seulement 10 gr de sel... La valeur de l'essentiel est subjectif ici. Le 24 août, en passant sur un marché pour faire les courses du déjeuner, Gérard sera pris à partie par un Papou d'une tribu lointaine, venu dépenser ses économies dans de l'alcool frelaté (il n'y a pas d'alcool en vente légale en Papouasie). L'ambiance est électrique. Nos guides et porteurs tentent de s'interposer. Mais en vain. Il nous faut battre en retraite, sauter dans le 4x4, monter les vitres fumées et quitter les lieux, tous un peu choqués. La route nous sera interdite et devons changer nos plans. Nous permuttons notre programme et marchons sous une pluie fine le long de la rivière Baliem, que nous traverserons 2 fois en canoë, taillé dans un tronc d'arbre. Au bout du chemin, un hameau sympathique et la momie d'un chef. A suivre....
26 août 2016

Trekking en Papouasie

Nous rentrons juste ce vendredi soir de 5 jours coupés du monde. Tout va bien, mais il sera trop long de raconter tout ce que nous avons vu et ressenti. Le Wi-Fi est une plaie ici... Mais il faut relativiser quand nos guides marchent pieds nus, quand l'électricité reste une denrée rare. Demain matin, retour en avion pour Jayapura ou nous retrouverons la civilisation. Nous vous espérons en aussi bonne forme que nous. Le détail de nos 5 jours de marche à suivre demain.
21 août 2016

Arrivée en Papouasie

Bien arrivés à Jayapura, capitale de la Papouasie occidentale. Wi-Fi très très faible. Chaleur moite. Devons partir ce lundi matin pour Wamena, dans la vallée de Baliem. Les horaires dépendent des conditions météo. 5 jours sans WI fi probable. A suivre
19 août 2016

Excursion à Tidore

Quelle belle journée que ce jeudi ! Mal débuté avec l'impossibilité de changer des euros dans les banques de Ternate. Seul le dollar a grâce aux yeux des Moluques. Nous affretons un petit bateau pour traverser le bras de mer qui nous sépare de l'île voisine de Tidore. 8 euros à 4 pour atteindre l'autre rive. Tidore est si calme par rapport à Ternate. La vie coule coule, paisible. Les routes sont en bon état, fleuries. Les maisons et jardins sont bien entretenus, les gens souriants et accueillants. Nous allons faire le tour de l'île (67km) et visitons 2 forts, vestiges de la présence portugaise au 16eme siècle. Au déjeuner une énorme langouste et des brochettes de crevettes feront notre bonheur ! En ville, on circule dans des bientôt, curieux motos pousse-pousse. Dans l'après-midi, achat de noix de muscade, clous de girofle et macis, juste récoltés. Après contrôle des prix sur internet, nous comprenons bien les motivations des européens du siècle des Découvertes à venir trafiquer les épices directement à la source. Hier comme aujourd'hui les prix augmentent de 1 à 50 entre ici et l'acheteur en France. Nous traversons des villages où sèchent les clous de girofle à même le sol. La vue est spectaculaire, l'odeur chaude des épices embaume l'air. Retour après une petite baignade dans la mer des Moluques. L'eau dépasse les 30 degrés. Arrivée de nuit à la guesthouse. Aujourd'hui, visite de la ville de Ternate. A suivre !
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